Depuis 2014 LACIM Paris Mouzaïa a été jumelé avec le village de Bouna au Burkina Faso.
Ce village, situé à 200km au nord de Ouagadougou, compte 4262 habitants, 1349 hommes, 1817 femmes et 1096 enfants.
Il a un centre sanitaire bien entretenu mais manque de médicaments et deux écoles primaires.
L'une a 5 classes construites en dur et une salle en paille.
L'autre a 3 classes en dur et 3 classes en paille.
Le personnel comprend 12 enseignants pour ces deux écoles.
Le village est très motivé pour contribuer à la construction de nouvelles salles de classe.
Les ressources financières du village proviennent de l'agriculture, de l'élevage, du jardinage, du petit commerce et de l'artisanat.
L'association locale, Burkina Action, créée par les villageois a ouvert 3 centres d'alphabétisation avec de petits moyens.
Un micro crédit est ouvert aux hommes comme aux femmes. Le gouvernement encourage l'entreprenariat féminin et les femmes de Bouna se battent mais les ressources financières font défaut.
Une bonne partie du village n'a pas l'eau courante.

PROJETS REALISES:

Stop Slides

Images de Jacques Fontaine

En octobre 2019, BOUNA a été la cible d'attentats terroristes. Nous avons lancé une alerte

"Chères amies, chers amis de Lacim Paris Mouzaia

Le village de Bouna au Burkina Faso vient d'être la cible d'une attaque terroriste le 7 octobre 2019.
Le bilan provisoire est de 8 morts, de 3 blessés et de nombreux disparus. Les greniers de céréales ont été pillés ou brulés.
Les habitants ont fui dans la petite ville de Titao située à 10 km.
Ils sont dénués de tout.
Nous souhaitons acheminer de la nourriture et installer provisoirement des classes pour que les enfants ne perdent pas leur année."

Depuis 2019, les attaques se sont succédées et les habitants n'ont pas pu rentrer chez eux de façon pérenne.
Ils ont quitté TITAO en décembre 2021 et sont aujourd'hui réfugiés dans la ville de OUAHIGOUYA où leur situation est très précaire.
Lacim a pu apporter une aide d'urgence de 6000€ en 2019.
Le jumelage a été suspendu en février 2020 devant l'impossibilité de reprendre tout projet au village.
Toutefois un jeune de BOUNA poursuit sa formation en agro-écologie à la Ferme Pilote de Guié.